Connaître ses ennemis pour mesurer le danger
L’objet de cet article est de partager avec vous ce que nous savons de cet insecte mangeur de bois. Mais ce que vous apprendrez ne vous permettra pas pour autant de lutter seul contre l’envahisseur. Il n’existe aucun traitement efficace en vente libre, qui vous permette de traiter et d’éradiquer en solo la présence de ces insectes. Quand bien même vous arriveriez à vous en débarrasser, les produits « en vente libre », sont très dilués et ne permettent pas d’agir dans la durée. Si vous traitez votre charpente vous-même en prévention ou en curatif, il vous faudra recommencer dans quelques mois.
Traitement bois à confier à des professionnels
Que faire ? Une seule réponse : passer par des professionnels. Le traitement bois nécessite des opérations que seuls les professionnels maîtrisent. Ah ! Vous vous demandez quel crédit accorder à ces propos alors que nous sommes justement des professionnels du traitement bois en Bretagne ? La question est légitime et c’est une des raisons pour laquelle nous publions régulièrement des articles sur le sujet. Pour vous permettre d’y voir plus clair. Pour le reste, l’entreprise AAB installée en centre Bretagne a pignon sur rue depuis vingt ans. C’est, avec la recommandation de nos clients, notre meilleur argument.
Revenons à notre grosse vrillette…
La grosse vrillette appartient à l’ordre des coléoptères Anobiidae, au même titre que sa consœur la Petite Vrillette (anobium punctatum) dont elle se distingue par sa taille (…).
Son nom de baptême est xestobium rufovillosum mais on l’appelle plus communément l’horloge de la mort à cause des bruits étranges et funèbres comparables à ceux d’une horloge qu’elle émet l’été pendant la période d’accouplement.
… qui aime les bois d’œuvre déjà dégradé par l’humidité
La grosse vrillette fait partie des insectes à larves xylophages (noté plus haut à la 1re apparition du mot) comme le capricorne des maisons, le lyctuus, ou la petite vrillette. Avec une particularité : la femelle grosse vrillette pond ses œufs dans un bois déjà dégradé par l’eau et colonisé par un champignon lignivore[1] à moisissure cubique[2] qui apportera l’azote et les nutriments nécessaires au développement des larves. L’incubation dure environ un mois. La grosse vrillette aime les bois d’œuvre anciens, les têtes de poutres, préfère le chêne, mais si les conditions le permettent, elle infestera aussi volontiers des résineux.
[1] « Xylophage » et « lignivore » veulent tous les deux dire « qui se nourrit de bois ». Mais « Xylophage » vient de deux mots grecs tandis que « lignivore » vient du latin.
[2] Pourriture dite « cubique »parce que le bois pourri prend la forme approximative de petits cubes de couleur brune.
De l’œuf à l’adulte, quelques années peuvent s’écouler
De l’œuf à la larve, il faut compter environ un mois. Il faudra ensuite de un à cinq ans à la larve pour qu’elle atteigne sa taille adulte. Il lui faudra plus ou moins de temps selon :
- la nature du bois,
- le type de champignon présent (c’est lui qui donne la valeur nutritive du bois),
- la température ambiante (entre 20 et 25°C)
- le taux d’humidité qui doit être de 22% minimum.
Pendant tout son développement la larve va forer le bois dans lequel elle se trouve et créer des galeries d’un diamètre de 2 à 4 cm, parallèles au fil du bois. Les propriétés mécaniques du bois, sa résistance notamment, peuvent être profondément altérées. Il arrive que des planchers s’écroulent ; même chose pour des pièces de charpente.
L’horloge de la mort : tic, tac, tic, tac, explication
Impossible de faire l’impasse sur cette anecdote qui donna son surnom d’Horloge de la mort à la grosse vrillette. Pour attirer le mâle, la femelle donne des coups de tête contre les parois des galeries qu’elle a creusées, ce qui engendre un bruit sec et régulier, comme celui d’une horloge. Le mâle peut ainsi repérer la femelle et la rejoindre pour s’accoupler. L’accouplement se déroule hors des galeries. Puis la femelle va pondre ses œufs. Retour à la case départ.
Quelques mots sur la vrillette adulte
Les anciens vous raconteront peut-être que ce bruit sourd et inquiétant annonce généralement la mort de quelqu’un. Nous, chez AAB traitement des bois, on pense surtout qu’il est temps d’intervenir avant que ne sonne le glas de la charpente !
Comment mettre à la porte ces insectes xylophages ?
La première chose à faire, avant même de parler de traitement, c’est de supprimer les causes d’humidité : toit percé, fuite d’eau, infiltrations, etc. Pour le reste, il vous sera difficile de mesurer précisément la nature et l’ampleur de l’attaque. La meilleure chose à faire est d’appeler tout de suite un professionnel. Si vous habitez le Centre Bretagne, notre équipe se déplacera sur place pour évaluer le degré d’infestation. Nos devis sont gratuits.
Traitement bois : conseils
La grosse vrillette apprécie particulièrement les charpentes, mais aussi les vieux planchers dans des pièces peu ou mal ventilées. Évitez donc de poser un revêtement de sol.
Gardez toujours un accès facile au grenier et à la charpente. Une charpente se surveille, se traite le cas échéant préventivement.
Pour toute demande d’information contactez l’Agence Antiparasitaire du Bâtiment,
Votre spécialiste du traitement bois en Bretagne.
Tél : 02 97 27 03 82 ou avec le formulaire de contact.